Le 28 mai, avant le début de la présidence Française, la commission européenne adressera à la France une mise en garde, dernier avertissement avant procédure pour déficits excessifs.
Après, un bon premier trimestre qui se situera aux alentours de 0,5% de croissance, le ralentissement de la consommation, nous conduira à un zéro pointé au deuxième trimestre qui en dira long sur la réalité de notre économie pourtant soutenue par 40 milliards de dépenses publiques et sociales.
En clair sans nos déficits chroniques, nous serions déjà en récession.
La période automne-hiver sera donc placé sous le signe de la stagflation car la spéculation sur les marchés de l’énergie et des matières premières bat son plein.
C’est plus rentable que de spéculer sur les hommes et les entreprises.
Certains fonds d’investissement ne viennent-ils pas d’annoncer officiellement le lancement de nouveaux produits financiers connexes au cours des denrées alimentaires ...
Prouvant ainsi la totale immoralité d’un système, ou la finance ne cesse que d’essayer d’exterminer toutes les formes économiques qui l’ont précédée pour se consacrer à la gestion d’un capital inerte.
Les hedge funds ont trouvé un nouveau souffle en spéculant sur le pétrole et les matières premières et ce probablement jusqu’à la fin de l’année, histoire de
se refaire, puisque le marché du crédit ne fonctionne plus.
Augmentation du coût de la vie dans les pays riches, émeutes de la faim dans les pays pauvres.
Voilà l'actualité jusqu'a la fin de l'année...
Nécronomiquement votre
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Entre émeutes et stagflation